L'EQUIPE FONDATRICE
MAXIME
Président de l'association
Aujourd’hui étudiant en droit à 27 ans et étudiant en master 1 de droit public, j’ai été victime lors de mon adolescence d’un viol, puis d’une agression sexuelle alors que j’étais jeune adulte. Vivre ce délit et ce crime est déjà assez dur, mais cela l’est aussi lorsqu’on est un homme, car dans l’esprit collectif, les victimes de viol sont féminines. En réalité et malheureusement, la majorité des victimes sont bien des femmes, mais des hommes sont aussi victimes de viol, et trop souvent exclus des groupes de parole existants. Souffrant de stress post-traumatique, j’ai alors cherché, en vain, un espace d’écoute et de soutien où je pourrais partager mon vécu avec des personnes ayant connu le même traumatisme.
Après mûre réflexion, et le conseil de professionnels avisés, j’ai décidé de fonder cette association pour organiser des groupes de parole, car chaque victime compte, sans distinctions, mais aussi pour sensibiliser le public aux violences sexuelles et au stress post-traumatique.
Âgée de 25 ans et diplômée d'un Master en Traduction, désormais étudiante en communication, je suis également passionnée par le secteur événementiel et le monde associatif. Animée par une volonté de tendre la main et donner aux autres l’opportunité de se rassembler et échanger au sein d’un espace neutre et sans jugement, j’ai toujours été profondément touchée par les souffrances des victimes de viol et d’agressions sexuelles, et notamment du silence assourdissant les enfermant. Comme toute femme, je suis bien sûr personnellement sensible à cette problématique et ai connu le harcèlement de rue.
Cependant c’est en rencontrant Maxime, Président de l’association, que je pris réellement conscience des blessures et des batailles quotidiennes auxquelles les victimes doivent faire face.
C’est pourquoi j’ai pris la décision de participer à la création de cette association, afin de sensibiliser le public à ces souffrances quotidiennes encore trop tues et incomprises, mais également de créer un espace d’écoute et de confiance ouvert à toutes victimes, sans aucune distinction
Après un bac scientifique, je me suis orientée en licence de psychologie, science humaine qui répondait à mon envie d’être utile aux autres et de leur venir en aide. Devant l’aspect trop théorique de son enseignement à la faculté, j’ai passé le concours pour intégrer l’I.R.T.S. de Loos et suis désormais, âgée de 26 ans, assistante de service social.
J’ai voulu participer à la création de cette association car il m’est apparu très vite que le stress post-traumatique restait assez méconnu en France, et que les victimes n’étaient pas assez accompagnées et écoutées, et ce avant et après le dépôt de plainte. Ma fibre sociale m’a donc donné envie d’apporter, à mon échelle, une aide aux victimes de violences sexuelles, qui me concernent en tant que citoyenne, mais aussi en tant que femme.